Explications

Explications  pour les généalogies de Theux présentées sur ce site.

Dans cet onglet se trouvent les généalogies réalisées au départ des actes d’état-civil et des registres paroissiaux de Theux. Par chance, les actes des registres paroissiaux de Theux sont relativement conservés où ont bénéficié d’indexations au cours du temps, même si les registres originaux ne sont plus disponibles de nos jours (pour bon nombres de mariages du XVIIIème par exemple).

Si le travail de « sudoku » généalogique est facile en ce qui concerne les actes d’Etat-civil (EC) puisque plusieurs générations y sont généralement mentionnées et les erreurs internes aux actes assez rares, il devient plus complexe une fois que l’on aborde les registres paroissiaux (RP). Plusieurs types de difficultés se présentent à ce moment :

– Les registres ne sont pas toujours complets

– Les actes ne sont pas toujours filiatifs, même pour quelques actes de naissance.

– Les registres contiennent parfois des petites erreurs (un prénom partiel ; une erreur de patronyme,…) car l’acte est souvent écrit a posteriori de la cérémonie qu’il relate.

– Les actes paroissiaux sont le fait d’une société patriarcale et si les précisions sur l’identité féminine sont souvent présentes à la fin du XVIIIème siècle, plus on remonte le temps, plus les noms des femmes sont effacés jusqu’à être absents des actes de naissances ou même de leur propre acte de décès où elles ne sont « identifiables » que par le nom de leur mari.

 

Rattacher un acte de baptême à l’acte de baptême de la génération suivante n’est pas non plus si aisé.  Si les prénoms du fils de la première génération et du père de la seconde génération sont originaux et identiques, le lien est facile à établir. Les problèmes surgissent souvent du fait que les prénoms sont donnés en de multiples occurrences pour honorer une même personne de la famille; le grand père par exemple. Deux cousins germains se retrouvent dès lors être des homonymes. Dans ces cas je me suis attaché à relire les noms et prénoms des parrains de baptêmes qui sont souvent les parents,  les frères et sœurs ou beau-frères et belle-sœurs du père et de la mère. A nouveau, si l’un ou l’autre prénom « original » apparaît cela facilite le travail. C’est parfois en regardant les parrains et marraines de la troisième génération que l’on peut s’assurer de l’aïeul commun !

Enfin les actes notariaux et les documents des cours de justice peuvent fournir de précieux renseignements sur ces liens familiaux.

 

Une autre difficulté provient du fait que nos ancêtres pouvaient également être mobiles. La famille Jehin se déplace ainsi partiellement à Spa et Verviers et certains de ses membres portant le même prénom que des cousins theutois de leur génération reviennent à Theux pour un mariage par exemple. Dès lors le prénom et le nom ne peuvent pas être les seuls garants d’un lien entre acte de naissance et acte de mariage par exemple.

 

Enfin les actes de décès sont les plus difficiles à attribuer car ils sont souvent extrêmement succincts, ne citant la plupart des fois dans les registres paroissiaux que le jour, le prénom, le nom et la qualité des sacrements effectués sur le défunt. Dans ce contexte, les épouses sont, au XVIIIème siècle, identifiées plus facilement car le nom de leur mari  est souvent indiqué ainsi que l’état marital (épouse/veuve) dans lequel elles se trouvaient au moment de leur propre décès -information importante pour identifier le décès de l’époux -.

Les enfants sont parfois mentionnés – parfois leur décès n’a malheureusement pas été enregistré – avec le nom de leurs parents … ou de leur père plus on remonte le temps.

 

Dans ces généalogies je n’ai noté que les liens dont je suis relativement assuré. Je n’ai pas recopié de données venant d’autres sites. Tout au plus ces derniers ont parfois guidé mes investigations afin de trouver plus facilement des informations confirmant un lien relationnel entre deux individus. Lorsque pour les données plus anciennes je fais référence à d’autres sources, celles-ci sont systématiquement citées dans la généalogie.

L’ensemble des données provenant des actes paroissiaux entre 1796 et 1805 a été « croisé » avec les index « historiques » datant de la période française. Ceci a permis d’une part, une double vérification des données et, d’autre part, l’identification de noms apparaissant soit uniquement dans l’index, soit oubliés de celui-ci. Si les dates ne correspondaient pas, la priorité a toujours été donnée aux dates issues des registres par rapport à celles de l’index.

 

Les généalogies sont présentées sur leur base chronologique. Les plus anciennes informations en début (haut) du document.

Chaque « racine » patronymique est séparée des autres par une ligne ; elles sont nombreuses au début du document vu que les mères sont très rarement mentionnées et que deux naissances d’un père prénommé « Mathieu », peuvent être soit le fait d’une même personne, soit le fait de deux personnes portant le même patronyme.

Lorsque plus de deux générations sont présentées , le niveau de génération est indiqué en partant soit de 0 ou de 1 pour le couple source. Un retrait est assuré à chaque génération successive afin de faciliter la lecture.

Les lieux ne sont pas indiqués sur ce document lorsqu’il s’agit d’un acte de la paroisse ou de la commune de Theux, même s’il se déroule à Pepinster avant 1850 (puisque Pepinster faisait alors partie de l’entité theutoise).

 

Certaines parties d’arbre sont assez longues car elles recouvrent jusqu’à plus de 12 pages « word » et 8 ou 9 générations. La mise en page n’est cependant pas parfaite sur ce blog, je m’en excuse, mais la largeur de page et la quantité d’informations à transmettre sont peu compatibles. Je cherche toujours une solution conjuguant lisibilité et largeur d’écran !